638 000 €
Ático
Montecala Gardens
PH029
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Les Moros y Cristianos (Maures et Chrétiens) constituent la festivité populaire la plus importante et la plus répandue ; les pionniers sont ceux d’Alcoy, en l’honneur de Saint George, avec leurs sept siècles de célébration ; les moros y cristianos d’Alcoy se déroulent les 22, 23 et 24 avril. Ils présentent un magnifique attrait visuel, en raison des costumes et des feux d’artifice. Les fêtes de Moros y Cristianos sont nées comme une remémoration de la Reconquête de la Péninsule Ibérique. La célébration est similaire dans toutes les communes, dans la succession des actes ; en premier lieu, le château de la localité est conquis par les maures, puis reconquis par les chrétiens avec des tirs d’espingole ou d’arquebuses, selon le camp ; un défilé est ensuite organisé par les différentes « Filaes » ayant organisé et rendu possible la festivité, avec leur file capitaine correspondant à chaque camp. Les défilés revêtent un caractère spectaculaire en raison des costumes, mais également en raison de la participation de carrosses, de chevaux, d’éléphants, de dromadaires et d’un ballet qui agrémentent le défilé, et bien entendu, les feux et châteaux de feux d’artifices.
Les Hogueras de San Juan (Feux de Saint-Jean) constituent une référence obligée ; organisés par Alicante et dans la plupart des communes de la province, il s’agit des fêtes par excellence de la ville d’Alicante, et de communes telles que Javea, Benidorm, Teulada-Moraira, Benidorm, Torrevieja. Monuments, mascletaes (feux d’artifice), châteaux et barracas sont les protagonistes des Hogueras de San Juan. Nous n’allons pas remonter jusqu’aux origines du culte du feu et de sa christianisation postérieure sous l’invocation de Jean le Baptiste. Nous nous limiterons à des époques plus récentes où des sources documentaires nous permettent de constater comment les villages d’Espagne, et notamment de la côte méditerranéenne, célébraient l’arrivée du solstice d’été autour de feux purificateurs. Il s’agissait d’une festivité agricole, dans laquelle les paysans célébraient le jour le plus long de l’année pour cueillir les récoltes et la nuit la plus courte pour la destruction de tous les maux. Plus tard, cet usage gagna la ville puisqu’Alicante et sa campagne ont toujours été très unis. Les autorités interdisaient les feux année après année, mais le peuple, fidèle adepte de ses traditions, continuait de les brûler. En 1881, sur une négligence de la Mairie, le ban correspondant qui interdisait d’allumer des feux ne fut pas publié, et d’après un journal de l’époque, « ...après le commencement des fêtes avec le bal de la Saint-Jean, les pacifiques habitants purent se détendre à leur aise avec des feux et des pétards ».
Profitant de l’absence de prohibition, les habitants se regroupèrent par rues pour instituer les « festes de carrer » (fêtes de rue), avec des jeux populaires, de la musique de dulzaina (sorte de pipeau) et de tabalet, et avec l’apparition des ancêtres des actuels ninots, sous forme de figures grotesques représentant ceux que le voisinage critiquait. Durant les fêtes, la programmation est immense et propose des défilés, pasacalles, cabalgatas, des offrandes, des corridas, des mascletás, des spectacles musicaux. La fête a sa propre reine, La Belleza del Fuego (Beauté de Feu). Les feux brûlent la nuit du 23 juin, hormis à Alicante, où ils sont organisés le 24 juin.
Les Fallas, bien que davantage unies à la province de Valence, trouvent également leur place dans le calendrier festif de la Costa Blanca, et bon nombre de ses communes célèbrent leurs Fallas, comme à Denia. Les fallas ont un caractère satirique et portent sur des sujets d’actualité. Elles se composent d’une figure ou composition centrale de plusieurs mètres de haut, entourée de nombreuses figures traditionnellement élaborées en carton-pâte, comprennent des écriteaux en valencien pour la signification de chaque scénographie, toujours avec un sens critique et satirique. Puis le 19 mars, tout s’achève et tout commence : avec les dernières cendres, les habitants recommencent à rêver à nouveau des Fallas de l’année suivante.
En raison de l’importance des fêtes sur la Costa Blanca et de leur importance pour le tourisme, beaucoup d’entre elles ont été désignées Fêtes d’Intérêt Touristique International, Fêtes d’Intérêt Touristique National et Fêtes d’Intérêt Touristique.
Outre les fêtes traditionnelles sur la Costa Blanca, nous retrouvons l’attrait de ses monuments, ses promenades en bord de mer, ses ports, les châteaux comme celui de Sainte Barbara à Alicante, La Dama de Elche, le gisement de L’Alcudia, les centres historiques des municipalités, leurs églises, petits palais, peintures rupestres, et de nombreux monuments qui témoignent de la richesse culturelle que renferme la Costa Blanca.